Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Libre Cours par Candide
  • : Décryptage sans complaisance de l'actualité.
  • Contact

Retrouvez Candide
alias Phénix sur

Recherche

Texte libre

Archives

7 septembre 2005 3 07 /09 /septembre /2005 23:00

L’été n’aura pas été avare de ces situations où l’on se sent mieux à plusieurs pour partager le fardeau que seul à jouer les héros. Mais depuis bientôt trois mois l’Europe est aux abonnés absents. Il n’est plus un seul sujet sur lequel son avis est sollicité, son aide appréciée ou ses directives suivies d’effets.

 

 

 

 On vous les livre en vrac, véritable bric-à-brac de nos petits problèmes de pays riches : les incendies de forêt, l’explosion du prix de l’essence, l’importation du textile chinois, la liste des avions mal portant, la chasse aux présumés terroristes,  les champs de maïs transgéniques, l’épizootie aviaire et sur bien d’autres sujets encore, chacun des pays de l’Union s’est retrouvé bien seul pour décider, un à un, des mesures adaptées à chacune de ses situations.

 

 

 

 Et bien entendu chacun y alla de son point de vue et d’harmonisation il n’y en eut point, bien contents qu’ils furent de damer le pion à leur voisin.

 

 

 

Les canadair furent chichement prêtés aux portugais, l’essence espagnole oublia de flamber attirant les touristes français, les avions cloués ici au sol purent voler là, les terroristes poursuivis à Paris prirent le thé à Londres quant au maïs il était inoffensif en Catalogne mais dangereux en Aquitaine, comprenne qui pourra.

 

 

 

 Ca c’est le passé, récent certes mais on aurait pu penser que ce n’était qu’un mauvais été. C’était avant d’écouter nos grands chefs politiciens en ce début septembre. Qu’ils fussent de droite ou de gauche ou de nulle part, ils déclinèrent leur recette miracle qui devait en moins de temps qu’il ne vous faut pour me lire résoudre les problèmes des français. Ce fut le fiasco, pas un seul d’entre eux n’évoqua l’Europe, sa construction, le poids de l’Union. Les chinois en profitèrent et nous fourguèrent les millions de pull over dont plus personne ne savait qui les voulait ou ne les voulait pas.

 

 

 

 Le pire restait à venir. On vint nous expliquer que c’était encore heureux que le peuple n’ait pas suivi ses élites. Et qu’avoir voté non à la constitution c’était une victoire de la France d’en bas …qui n’a pas fini de s’en mordre les doigts. Mais, qu’il ne se trouve plus aucun des ténors du oui au referendum pour mettre les français face à leurs contradictions, est signe que la démagogie est bien la fille aînée de la démocratie.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires