Les fous de Bush vont s’étrangler d’indignation. C’est tout le mal qu’on leur souhaite. Ca n’a fait qu’une brève dans les journaux bien pensants et pourtant c’est un détail inquiétant. Il s’agit de la dernière prédication du révérend Pat Robertson, un mollah à la façon cow boy.
Lequel télé évangéliste – c’et sous cette désignation et en prime time sur les petits écrans qu’il a appelé exhorté au meurtre, pas au meurtre d’un assassin, ni d’un terroriste ou d’un ennemi public, non, à l’assassinat d’un président élu démocratiquement, le président du Venezuela.
Et parmi les copains de ce révérend on trouve beaucoup de bon chrétiens, plein de monde chez les républicains et à la maison blanche, où l’on n’a pas oublié tout ce que George W. doit à ses prêches enflammés pour sa ré élection.
Que ce Mr Chalvez ne plaise pas aux américains, qu’il soit critiqué, vilipendé, que
C’est ce même pays où Darwin est contesté au profit d’un « dessein intelligent », où Armstrong peut ridiculiser ceux qui l’ont – tardivement mais sans contestation – débusqué au titre qu’ils ne sont pas amis de l’Amérique, ce même pays où aujourd’hui on profère impunément des invitations à l’assassinat politique. Cela nous renvoie à d’autres lieux, à d’autres mœurs.
Ce pays d’où l’on lance des appels au djihad, où l’on flétrit la science dès qu’elle s’éloigne de