Men in black

Tout part d’un constat ; il suffirait d’un rien pour que ça devienne un délit. C’est d’une photo ou plutôt de deux dont il s’agit. La première est prise à Helsinki et nous montre la joie d’une équipe après son relais victorieux. Que du bonheur ! Une marseillaise pour couronner le tout et c’est la France qui gagne.

 La deuxième c’est un sondage, une photo de l’opinion comme on dit dans les enquêtes. C’est un nouveau venu qui vient détrôner Zidane : il s’agit du père Noah. Depuis qu’il y à 20 ans il conquit le cœur des français à Roland Garros il fait partie des stars. Lui c’est la France qui chante, qui danse même si elle vit aux USA. Il serait devenu le français qui compte le plus.

 Ils sont assimilés ces hommes en noir et leurs exploits sont crédités à la manière française de gérer le multiculturalisme. Mais il reste une question : est ce la couleur qui permet de tels succès ? Y aurait-il une corrélation entre la couleur et l’exploit sportif ?

 Franchissons le pas : certains seraient-ils plus doués que d’autres pour certaines disciplines ? La question est tabou, iconoclaste ; est-elle même licite ?

 Pour avoir approché la génétique, les lois françaises qui interdisent d’aborder ces problèmes sont absurdes et au prétexte de combattre le pré supposé raciste empêche de valoriser les origines ethniques et les qualités spécifiques à chaque population.

 Prétendre gommer des différences qui existent, que les généticiens mettent en évidence, que les américains reconnaissent puisqu’ils réservent certains médicaments à des Noirs exclusivement, n’est pas un signe de maturité mais d’une grande naïveté.

 Ne serait-il pas temps de regarder les gens en face et d’admettre que blanc, noir ou jaune ils sont différents, plus aptes, plus rapides, plus résistants, de comprendre pourquoi en appelant un chat un chat et un noir un noir sans risquer d’enfreindre la loi.