Imaginez une société dont 85 % des employés ne sont pas français et travaillent partout sauf en France, une société dont 78% du chiffres d’affaires provient du monde entier, mais pas de chez nous, dont le créateur est un espagnol qui porte un nom dérivé du catalan, et bien cette société la qualifieriez vous de française ?
Vous auriez tort d’hésiter. Chirac, Villepin, Sarkozy et tous les politiciens-fonctionnaires que le pays rémunère vous le diront : oui une telle société est un joyau de la couronne ! Et qu’on ne touche pas à notre Danone !
Sauf que l’espagnol Danone, fondé en
Et je n’ai pas même besoin d’en rajouter une couche car le patron qui appelle le politique au secours de son business pour sauver son fauteuil ne mérite pas d’être mieux considéré qu’un fils à papa.
Alors si c’est just for fun que les Pepsico boys ont laissé croire qu’ils allaient se payer Danone ils nous ont bien roulé dans la farine. Mais si c’est face à la jacquerie d’Etat qu’ils ont baissé les bras et n’ont pas hésité à nous laisser nos yaourts et le fils à papa, alors chapeau bas : on reste des incorrigibles gaulois !