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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 20:41

Semaine décisive lisait-on en ce premier mardi de mai, semaine de dupes puisque rien n’aura été décidé.


Le ministre de l’intérieur a joué à « plus loyal que moi ça n’existe pas »

Le premier ministre tel un volatile englué dans une marée noire ébat ses ailes sans pouvoir reprendre de la hauteur. Le président s’est tu, comme à l’habitude. Conscient que ses dernières interventions se sont sodées par un « pschitt » il est moins que jamais enclin à user du verbe.


L’opposition a grogné avec la feinte véhémence qui sied aux situations qu’elle connaît pour en avoir subies dans un passé récent les effets ravageurs.

Les médias sont sortis du bois, une fois que le loup Villepin est apparu suffisamment affaibli pour ne plus présenter de danger.


Les circonstances sont moins tragiques qu’il y a 13 ans, quand Mitterrand, en ce 5 mai 1993 après la disparition de Bérégovoy, lapidait les journalistes d’une sinistre formule : « toutes les explications du monde ne justifieront pas que l’on ait  pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme. »

On réalise dès lors la vanité de ce combat pour les enjeux de pouvoir qui immanquablement laissera gisant sur le pré l’un des duettistes.

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commentaires

M
Je trouve intéressant le rapprochement avec Bérégovoy. Parait que la présemption d'innocence existe dans ce pays. Les Socialos communistes l'ont vite oublié. Quelle bande d'amateurs !!!
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C
Bien sur … c’est comme une peinture …Si longtemps après elle n'est pas sèche … C’est qu’on a oublié … Le durcisseur ! 
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P
une intervention qui se sode ne serait ce pas une intervention qui se dissout dans une substance adequate?
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