Il n’y a pas que Mahomet qui déteste les caricatures !
La sainte Eglise catholique romaine et apostolique réitère les errements des musulmans et lance une véhémente campagne de désinformation contre ceux qui blasphémeraient sur la vie de Jésus.
Cette vie attestée par deux petites lignes de l’historien Flavius Joseph fait l’objet d’une confiscation exclusive de l’Eglise de Rome. « L’histoire » de Jésus nous est parvenue par la relation qu’en firent quatre des évangélistes retenus lors de l’écriture du nouveau testament. Nul ne concède à ses textes le statut de vérité historique, n’en déplaise aux sommités du Vatican.
Dan Brown dans son Da Vinci code propose une relecture iconoclaste mais plausible des Evangiles dont les contradictions sont depuis longtemps répertoriées par les exégètes.
Mais si Jésus n’a jamais caché sa grande mansuétude, « Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! » plaida-t-il alors qu’il était mis en croix, ceux de ses disciples qui anathémisent les auteurs du film bientôt sur les écrans préfèrent brandir le glaive plutôt que le goupillon. Ils ont doublement tort.
Car leur croyance aussi respectable soit-elle n’est pas vérité. Et parce qu’ils nous façonnent un monde d’où le péché serait banni. Que ferait un Dieu de miséricorde sur la terre désertée par les pécheurs à laquelle nous condamnent ses zélés serviteurs ? Il en serait exclu !