Ces paroles* de Jules visant Pompéia sont plus que jamais d’actualité. Que ce soit au plus haut niveau du groupe EADS, que ce soit au plus haut niveau de l’Etat le soupçon fait des ravages.
Qu’attend Arnaud Lagardère pour se débarrasser de celui que le « Canard » désigne comme le corbeau ? Qu’attend Chirac pour sacrifier son petit Napoléon vers le quel convergent tous les indices de manipulation ?
Puisque in fine, à n’en pas douter, ils devraient être innocentés, la république aurait tout à gagner à ne pas se laisser gangréner. Aujourd’hui le soupçon atteint le chef de l’Etat, qui pour ne pas avoir eu le courage de répudier son « Pompéia », est condamné à prouver qu’il n’a pas fauté.
Il aura manqué un César à cette république. Chirac n’a pas engendré de Brutus pour mettre un terme à ce qui apparaît à tous comme un coup d’Etat fourré. Dans la Lutèce de cette fin de règne, quand la "femme" de César est soupçonnable, le pire n’est pas sûr, mais il devient vraisemblable.
* « La femme de César ne doit même pas être soupçonnée »