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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 20:45

Le petit facteur distribue les richesses plus vite que les lettres*.

 

Supprimer les pauvres en ponctionnant les riches, c’est une idée qui n’a rien de révolutionnaire. C’est même très bon chic bon genre, ça fleure bon la vente de charité des quartiers bourgeois des années cinquante.

Le hic c’est que ça ne marche pas pour un motif simple : le processus ne peut fonctionner qu’une fois mais ceux qui en ont bénéficié n’ont aucune raison de ne pas en redemander, ce qui contredit la première proposition. Exit donc la redistribution.


Alors vouloir traiter la question de l’immigration comme un simple problème de répartition des richesses est une absurdité. L’immigration c’est d’abord la définition de l’identité nationale. Il faut le dire crûment : veut-on la dissoudre, veut-on la préserver ? Sans emprunter au langage très peuple du postier on regrettera que ce débat ne soit pas posé en ces termes la.

 

 

*  "Il faut arrêter de tortiller du cul et dire clairement que l'immigration n'est pas un problème si on a le courage de poser le problème de la répartition des richesses", déclare Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire.

 

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commentaires

J
Vous avez complètement raison. Les meilleurs impôts sont ceux que l'on paie sans même s'en appercevoir. C'est simple. C'est facile à mettre en oeuvre. C'est facile à comprendre par tout le monde.Personnellement, j'ai opté pour le prélèvement strictement proportionnel aux revenus (de toutes nature, de toutes origines, de tout montant). La redistribution (que l'on ne saurait supprimer) doit se faire sur la base d'un même montant pour chaque personne physique. Cela semble plus dur à faire admettre mais c'est néanmoins la bonne méthode.
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P
Il n'y a pas de contradiction entre immigration et continuation de l'identite nationale.Les chantres de la nation francaise sont des balladur des sarkozy des devedjan , tous fils d'immigres ;d'autres symboles sont des zidane ou des michel Henri. Il n'y a probleme que si les immigrants refusent de se fondre dans la communaute nationale ou  si la communaute nationale leur interdit de se fondre en elle.Pour se fondre il faut une vie normale et l'enseignement des valeurs dont le respect.au fait hier marine Le pen etait tres bien chez Ardisson<br />  
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