Dans cette affaire d’ours on retiendra que sa peau est à vendre…ce qui ne satisfera ni ses défenseurs ni ses détracteurs. La logique écolo a mené l’ours à sa perte Si on lui avait laissé vivre sa vie de slovène, il n’aurait pas connu cette triste fin pyrénéenne.
Le loup comme l’ours avait quitté nos forêts et ne peuplait plus que l’imaginaire de nos contes d’enfant. Les partisans de l’histoire à reculons ont bataillé pour les réimplanter dans un univers qui les avait éliminé. La cohabitation engendre des frictions, détruit des élevages et ne satisfait que les nostalgiques des neiges d’antan.
Les conditions de vie dans notre pays en ce début de siècle n’offrent pas de garantie que la cohabitation d’espèces sauvages et d’animaux d’élevage puisse se faire sans empiétement des carnassiers sur le domaine des herbivores. A contrario des vastes espaces américains qui peuvent être consacrés exclusivement à l’un ou l’autre de ces animaux nos territoires sont trop exigus pour être affectés uniquement aux prédateurs ou aux troupeaux des éleveurs.
A quoi bon persister quand les expériences se concluent toujours aussi dramatiquement ? Peut être le sacrifice de l’ours Franska permettra-t-il enfin de tirer cette naïve conclusion.