C’est un business lucratif. Confier son enfant à un ami qui vous veut du bien, qui va le « prêter » aux blancs de l’arche de Zoé, et réclamer 1 million d’Euros pour enlèvement raté. Ce qui pourrait susciter quelques vocations si le tribunal accordait cette indemnité ridicule en regard du préjudice subi par ces gamins.
Les parents ont le choix : victimes, ou complices. En réclamant une somme insensée qui ne pourrait être versée que par l’Etat français ils se posent en complices d’une opération de racket d’Etat. Déjà racketté par les libyens pour l’exfiltration des infirmières bulgares, l’Etat français devrait l’être encore par « nos amis » tchadiens, en attendant de payer une rançon pour les frasques de l’otage des FARC.
Puisque l’Etat tchadien revendique une indépendance que lui contestent ces puissants voisins, il s’honorerait de se désolidariser de cette valorisation exorbitante pour quelques nuitées volées à des enfants loin de leurs « parents ». Sauf à vouloir faire son beurre sur le dos du contribuable français.
Ce soir nous saurons à quel prix est fixé la nuitée d'un enfant tchadien.