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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 20:02

Si l’on pouvait encore se bercer d’illusions et prétendre à l’existence d’un esprit « national » européen au sein des dirigeants de notre vieux contient, la crise financière et les tentatives naïves de notre président auront permis de dissiper tout risque de malentendu. L’Europe n’existe pas puisque dès l’instant où des crises surviennent, c’est chacun pour soi.

Les Etats Unis durent violer les convictions les plus farouchement enracinées chez l’américain moyen pour se doter d’un plan de sauvetage qui socialise les pertes sans toucher au profit – aux antipodes du formatage de la majorité des citoyens. On en conclut qu’il existe un sentiment national américain.

La prétention sarkozienne de faire un pas dans cette direction n’a pas résisté à sa publication. 

Deux leçons à tirer de ce fiasco.

1          Sarkozy n’a pas compris la psychologie de ses pairs. Le mode interventionniste à la française fait peur à la majorité de pays inscrits dans l’Union. C’est là la moindre de ses erreurs.

2          Plus inquiétant : ni monsieur Fritz ni monsieur Smith ne sont disposés à payer pour Mr Durant. Que la Sté Générale s’effondre, que Dexia coule ça ne concerne ni les anglais ni les allemands qui n’ont, pas plus les uns que les autres, mandaté leur gouvernement pour venir à la rescousse des déposants français

Sarkozy s’est doublement trompé : il s’est cru investi d’une mission qu’aucun de ses pairs ne lui avait confié. Il a surtout cru à l’existence d’un esprit européen, comme il y a un esprit américain. Cette illusion n’a pas tenu plus que quelques minutes avant que sèchement le ministre des finances d’outre Rhin ne le renvoie à ses études.

La France du traité de Versailles a engendré la débâcle financière de Weimar. Sarkozy n’était pas né. Mais les allemands n’ont pas oublié. Ils viennent de nous le rappeler.

 

Michel COUDERT  Candide

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commentaires

C
N'oublions pas que notre président est hongrois d'origine ..., et je suis pourtant persuadé qu'il a une culture hors norme
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