L’affaire Clearstream mérite d’être évoquée. Notre contribution ne prétend pas apporter de révélation, ni démêler l’écheveau de ce qui a pris la tournure d’une affaire d’Etat dont les fomenteurs ont perdu le contrôle.
De Villepin, ministre des affaires étrangères puis de l'’intérieur au moment des faits plaide de sa bonne foi. Pour ne pas endosser l’habit d’arroseur arrosé, l’actuel premier ministre admet avoir commandité l'enquête tout en assurant qu’il ne savait pas que Sarkozy était impliqué à tort. Il ne s’intéressait donc pas à ce qui se tramait dans ses bureaux!
Il a choisi d’apparaître incompétent tout en abusant de notre crédulité. Son image flétrie pas sa reculade sur le CPE y laissera le peu d’aura qu’elle conservait dans l’opinion et le climat dans son «équipe» du gouvernement n’ira pas en s’améliorant.
Chirac dont le rôle sera un jour connu est à l’abri dans son palais. Les juges ne peuvent aller l’interroger. Mais dans cette affaire tous les regards convergent vers L’Elysée.