Les sommes en jeu sont considérables. L’évaluation faite par les professionnels s’élève à plusieurs milliards d’euros, ce qui ne signifie rien pour le commun des mortels habitué à payer sa baguette aux alentours d’un euro.
3 milliards d’euros c’est ce qui serait détourné en France de la poche des éditeurs de logiciels par les internautes ou par les petites entreprises. Soit ! Certains même expliquent que cela aurait permis de créer 30.000 emplois.
Encore une fois on prend les français pour des bœufs.
Pour un éditeur le coût marginal d’une copie de logiciel est inférieur à un euro. Son assistance à ceux qui n’apportent pas la preuve d’un titre de propriété est égale à zéro. La tarification d’un logiciel est établie en faisant le quotient de son coût de développement par le nombre de clients solvables escomptés. Le manque à gagner pour les éditeurs du fait des copies illégales n’est pas quantifiable car la grande majorité des utilisateurs illicites incapables d’acquérir les droits d’usage au tarif officiel n’a pas été incluse dans la formule tarifaire.
Par contre leur utilisation « frauduleuse » apporte à l’éditeur une renommée qui lui permet de développer auprès de sa clientèle captive des produits plus attractifs et ceci de façon récurrente.
Les pirates, loin d’être les parasites nocifs qui profitent des éditeurs, donnent à ces derniers les moyens d’étendre leur hégémonie ; ce n’est pas Bill Gates qui me contredira !