Seule voix discordante, seul rescapé du tsunami du politiquement correct Libre Cours n’hésite pas à trouver scandaleuse la revalorisation des retraites des anciens combattants d’origine « indigène ».
Il ne s’agit pas de ratiociner sur le différentiel de niveau de vie entre l’ougandais, l’ivoirien et sénégalais et de suggérer qu’un réajustement des parités en fonction des pays suffisait à effacer l’injustice dont se prétendent victimes les frères d’arme des armées africaines pour le gel des pensions et retraites qui leur sont encore versées. Le pouvoir d’achat d’une pension non revalorisée versée à un africain pouvant égaler celui d’une pension versée en métropole.
Non, l’argument est beaucoup plus cinglant. Ces braves gens ont, il y a plus de 40 ans, revendiqué et obtenu - à juste titre - leur indépendance. C'est-à-dire la rupture de la filiation avec la mère patrie pour la quelle ils ont combattu. Dont acte ! Personne ne les y obligeait.
Ils ont alors récupéré sans bourses déliées tout ce que la métropole avait investi pour le développement de leurs pays. Ils n’ont cessé de recevoir des mille et des cents pour les aider à décoller, puis à re-décoller… Libres à leur gouvernant d’affecter notre générosité au financement des retraites de ceux de leurs concitoyens dont le passé colonial mérite cette reconnaissance.
Mais