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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 08:15

On ne fera pas la pub de la mutuelle qui ose briser un tabou : celui de la sécu à deux vitesses. Payer un supplément pour espérer récupérer la moitié de la cotisation de leur complémentaire, c’est l’option proposée aux adhérents de la MMA.


Les « bobomaniaques » sont devenus légion. Les dépenses médicales explosent pour des médicaments, des thérapies dont les professionnels déplorent l’inefficacité. Le nombre de consultations s’envole sans corrélation avec l’amélioration de la santé publique.


Cette initiative est à louer : elle ne remet pas en cause le principe de mutualité puisque l’adhérent qui souscrit à cette option prend un risque en acquittant d’abord une surprime. Elle met en valeur ce que chacun sait, à savoir que la consommation médicale est aussi affaire d’auto discipline, de mode de vie, de comportement. L’hygiène de vie récompensée par un assureur, on ne voit pas où est l’erreur.


Car l’affaire fait grand bruit. Les partisans de l’irresponsabilité individuelle crient à la tromperie, haro sur le Satan venu d’outre atlantique, le libéralisme qui détruit la solidarité nationale. Ils ont raison de craindre le reflux. Piocher dans la caisse collective et creuser le trou est un sport dont les adeptes se sont multipliés, comme les métastases d’un cancer en voie terminale.


Le jour où la Sécu nationale proposera une formule de soins modulée selon la performance individuelle, on aura fait un grand pas vers la maîtrise des dépenses de santé. On peut encore en rêver.

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commentaires

G
Si on veut , un jour, empêcher que les arbres du déficit de la Sécu ne montent au ciel, ou que le trou ne devienne un abîme (au choix) il n'y a pas d'alternative à responsabiliser les usagers..et à les transformer là encore en clients. On peut faire , c'est politiquement incorrect, le parallèle avec le bonus/malus apppliqué par les mêmes mutuelles à l'assurance automobile sans que personne ne s'en émeuve plus. A noter que les mutuelles ne sont pas obligatoires, l'adhésion y est librement consentie, et leurs rêgles sont fixées par les sociètaires..Laissons-donc les citoyens -sociétaires décider par le nombre de leurs adhésions si ce système leur convient. <br />  <br /> Aujourd'hui ,nous dit-on,  certains ne se font plus soigner faute de ne pouvoir payer la partie qui reste à leur charge.Si  la collectivité dépensait mieux, c'est à dire moins mal via de nombreux soins bobologiques,le déficit en serait baissé d'autant et on pourrait rembourser mieux les soins réellemnt nécessaires: qui est le plus démocratique?
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