A quand le prochain coup bas ?
Le Canard n’est jamais aussi bien informé que lorsque les candidats de droite sont bien placés. Souvenez vous : les diamants de Bokassa, la feuille d’impôt de Chaban ou l’appartement de Juppé...
C’est assez satisfaisant de penser que le ministre candidat n’est pas dénué de qualité de négociateur. Puisqu’il a su obtenir pour sa petite personne – si tant est que les faits soient avérés – des avantages réguliers mais non négligeables on peut espérer qu’il mettra, le jour venu, son talent au service des intérêts de
Mais le message est plus pervers, c’est le soupçon d’influence que le Canard veut instiller. L’idée qu’il aurait profité d’un retour d’ascenseur d’un promoteur bien en cour à la mairie de Neuilly, qui l’aurait récompensé pour services rendus en toute légalité.
L’absence de preuve n’étant pas la preuve de l’absence : le soupçon perdurera quels que soit les démentis des personnages concernés.
On remarquera qu’en terme d’influence le canard est mal placé pour donner des leçons lui qui fait commerce de la sienne pour déstabiliser les personnages qui n’ont pas l’heur de lui plaire.
Silencieux sur les feuilles de paie du couple Royal ou sur leur patrimoine immobilier il permet au ministre de l’intérieur de faire litière des accusations de censure de la presse qui lui a souvent été faite