C’est un coup d’arrêt que la Cour d’Appel de Bordeaux vient de donner aux aigrefins dont la rapacité avait franchi les bornes de la décence.
L’exploitation de la souffrance des juifs est devenu une industrie* depuis que Jospin, renversant les précédentes jurisprudences, avait entamé une repentance achetant les indulgences de la communauté juive spoliée par l’état français sous l’occupation. L’État s’engagea à verser aux descendants des victimes de déportation des indemnités au titre des biens séquestrés.
La boite de Pandore ainsi ouverte, la famille Lipietz flaira le bon filon : la voie du rail. Elle menait à
L’État a spolié de nombreux citoyens tout au long de son histoire chaotique : les nobles le 4 août, les pieds noirs lors des accords d’Evian pour ne prendre que deux exemples emblématiques. On n’appelle ça la raison d’État.
L’arrêt de la cour met un point que l’on espère terminal à une honteuse opération de valorisation sur le dos du contribuable du prix des larmes que les familles des déportés n’avaient pas attendu pour verser.
La morale est sauve, les profiteurs en seront pour leur frais, la shoah a fait suffisamment de victimes pour qu’on ne ternisse pas son image en s’enrichissant.
Relire : Du beurre pour un Vert
* L’industrie de l’Holocauste, par Norman G. Finkelstein, chez La fabrique, préfacé par Rony Brauman