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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 21:30

La suppression de deux dispositions emblématiques du sarkozisme vont dans le bon sens. Créer des exceptions à la règle générale sert rarement l’intérêt éponyme. Or qu’est ce que gouverner si ce n’est tendre à mettre ce dernier au cœur de ses préoccupations en résistant aux pressions des marchands d’exceptions ?

Si le libéralisme c’est la loi du marché moins ses inconséquences, alors les dispositions relatives à la TVA sur la restauration et la défiscalisation des heures supplémentaires étaient deux aberrations que les socialistes ont raison d’abroger.   

Baisser la TVA des restaurateurs a été une mesure inefficace et couteuse en matière de création d’emplois, mais la plus visible en matière de clientélisme. C’était une promesse racoleuse édictée par un sphinx déclinant et reprise par Sarkozy pour ne pas s’aliéner l’électorat influencé par les ...  cafetiers.

Défiscaliser les heures supplémentaires a été une décision inepte. Puisque cette mesure n’avait que des effets négatifs : perte de recettes pour le budget de l’Etat, perte de création d’emploi, et distribution de pouvoir d’achat alors que c’est l’investissement et non la dépense qui était supposé être le moteur de la croissance – selon la doctrine libérale.

Comment Sarkozy, le libéral, a-t-il pu se laisser entrainer à de telles ruptures avec les sacro saints principes qu’il prétendait défendre par ailleurs ouvertement ?

Le plus cocasse c’est que ce sont les socialistes qui, à rebours de la doctrine de leur parti, font du libéralisme sans en avoir l’air.

Ne boudons pas notre plaisir et félicitions Hollande pour continuer à faire ce que tous les socialistes au gouvernement ont souvent fait mieux que leurs concurrents de droite : du libéralisme sans complexe !

Pourvu que ça dure !

 

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