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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 10:00

La chance sourit aux anglais : tant mieux. L’enchaînement des circonstances qui a permis d’éviter un carnage tient du miracle, ce qui devrait inquiéter les commanditaires et les fomenteurs de ces actes barbares qui sont les poseurs de bombe. Hier, Dieu avait choisi son camp et n’a pas voulu laisser massacrer des dizaines d’innocents. Les anglais désignent ces moments où l’homme n’a plus le contrôle sur sa destinée un « act of God ».


Le problème avec Dieu c’est son « imprédictabilité ». Ne dit-on pas que les voies du Seigneur sont impénétrables. Et dieu sait si les terroristes ne seront pas terrorisés par cet affront divin. Ils recommenceront demain là où on ne les attend pas. Et parce que Dieu nous a doté du libre arbitre sa main n’empêchera peut être pas qu’une déflagration meurtrière fauche des passants.


Face à cette loterie, il ne nous reste qu’à nous en remettre à son bon vouloir :


Inshallah,

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 14:30

L’invective est à l’insulte ce que l’incivilité est au délit : sa forme politiquement correcte. Si le terme « salope » est lavé de toute signification sexiste, son accolement à une femme politique coupable de retournement de veste fait scandale. Le propos fait parti de la langue parlée, mais reste prohibé dans le sabir télévisuel. Oh quelle hypocrisie !


N’est ce pas, madame Comparini, le prix à payer pour la parité tant revendiquée ? Puisque vous et vos semblables craignez d’être discriminée, souffrez, lorsque vous commettez une saloperie, comme celle qui vous a fait être l’élue de la majorité UMP avant de rejoindre le filou de Bayrou, que vous soyez conspuée comme vous le méritez.


Et puisque vous avez légiféré pour la féminisation des qualificatifs, soyez satisfaite qu’on ne vous ait pas traité de salaud mais de son pendant féminin qui vous fait tant fulminer.


Merci monsieur Devedjian d’avoir permis de rappeler aux femmes politiques que la discrimination n’étant plus de mise elles sont susceptibles d’être traitées sans les égards compassés hérités d’un autre temps. Ni putes, ni soumises, mais salopes le cas  échéant !

 

 

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 08:51

Les certitudes s’effritent….et le cholestérol n’effraie plus le bon vivant. Tout ce qui a pu être dit, écrit et râbaché sur le danger de cette substance se trouve contredit par les plus récentes recherches sur les risques cardio vasculaires. Il n’y a pas corrélation entre accidents cardiaques et cholestérolémie élevée. Tout cela n’était que pipeau au profit du lobby pharmaceutique.


On va pouvoir saucissonner sans craindre l’infarctus du lendemain.


Bien entendu rien ne prouve que demain une autre théorie ne viendra pas remettre en cause cette dernière découverte et conférer à ce corps gras sa nocivité d’antan. En attendant la sécu pourra délister les médicaments dont l’utilité n’avait jamais été prouvée. Ce sera toujours ça d’économisé.


Les laboratoires mettront sur le trottoir les salariés surnuméraires qui commencent déjà à se faire du mauvais sang... et le deficit de la branche chômage des assurances sociales s’alourdira du gain obtenu par l’assurance maladie.


Bon sang ! Le cholestérol avait quand même du bon !

 

 

 

 

 

 

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 08:10

La dernière de ses illusions vient de s’évanouir : le pouvoir des faibles, la capacité de nuisance lui a été refusée par les électeurs. Bayrou est nu, solitaire tel le ver.


Pour avoir raillé dès les premiers jours la grenouille qui se prenait pour le bœuf, pour avoir souligné la vacuité de sa pensée et établi l’irresponsabilité de stratégie on est fondé à se féliciter de la chute d’un illusionniste.


Rien de plus politicien que la démarche de se soit-disant novateur, refusant d’affronter la vérité du paysage politique, se complaisant inlassablement dans la langue de bois dont il reprochait à ses adversaires l’usage inconsidéré.


Jamais on ne saura pour qui il vota au second tour, jamais on ne saura vers quels candidats il aurait orienté ses électeurs si d’aventure les urnes lui avaient donné le pouvoir de se maintenir dans des triangulaires. Sur tous ses sujets et bien d’autres, le béarnais a éludé les questions, qui disait-il ne se posaient pas puisqu’il serait second !


Patatras. Les français, un instant attirés par un boniment bon enfant ont réalisé que le mystificateur ne roulait que pour lui. Bayrou ne s’intéresse pas aux français, Bayrou est avide de pouvoir solitaire. Il a gagné la solitude et perdu tout espoir de pouvoir, même celui de nuire : la morale est sauve.


Inutile en revanche d’attendre de cet homo politicus un début d’auto critique. Il a prévenu : « les français ont eu tort et bientôt s’en mordront les doigts ». Ce n’est pas dans l’auto flagellation que sombrera le béarnais, pas plus que dans l’auto dérision. Il lui reste l’auto satisfaction solitaire.

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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 09:02

La biométrie fait débat. La détection des caractères identitaires par des technologies accessibles à tout un chacun donne des possibilités de détournement à des fins liberticides de ces nouveaux outils.


Alors la question mille fois ressassée : faut-il interdire l’outil dont l’usage ne peut être contrôlé ? et la réponse mille et une fois rabâchée : l’outil est neutre c’est l’homme qui en fait l’instrument du progrès ou de la servitude. On s’étonne dès lors que le président du comité d’éthique réveille ce débat au sujet des outils de biométrie dont l’intérêt semble consacré par la difficulté qu’ils ont à être contrefait. Une signature biométrique donne une certitude sur l’identité qui n’est pas – à ce jour - contestable.


La dérive n’en est pas moins possible : flicage et intrusion dans la vie privée par exemple. Moins connu mais tout autant possible l’utilisation de ces données à des fins médicales. L’environnement, le mode de vie sont les facteurs déclenchants de nombreuses pathologies chez des individus présentant des prédispositions. La connaissance de ces risques et le développement de thérapies passe par la création de base de données statistiques. Et rien de plus simple que de collecter ces données à partir des outils biométriques. Les corrélations entre toutes ces informations suggèrent des axes de recherche qui peuvent donner lieu à validation puis aux développements de recherches plus approfondies. La génétique depuis la mise en évidence des critères de susceptibilité donne des espoirs à des patients que la médecine traditionnelle laissait au bord du chemin.


Les réserves du Comité National d'Ethique (CCNE) quant à l’utilisation des données individuelles pour améliorer notre connaissance des risques aux quels nous sommes soumis ont causé dans ce pays un retard certain par rapport aux pays voisins. L’Angleterre, par exemple, utilise ces techniques « liberticides » sans réserve et fait dans le domaine de la médecine des avancées spectaculaires.


La neutralité de l’outil y est érigée au rang de dogme et la liberté d’opinion y est respectée tout autant que chez nous. Peut être la perfide Albion a-t-elle des visées hégémoniques et s’apprête-t-elle à utiliser à des fins politiques la connaissance intime des sujets de sa gracieuse majesté. Pendant que nos droits de l’hommistes dissèquent des risques de détournement des informations ainsi collectées, les anglo-saxons s’assurent que leurs avions ne seront pas détournés : à chacun ses priorités.


 

 

 

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 20:07

Sans doute n’est ce que de la naïveté, de la candeur. Sûrement est-il fait d’un autre bois, est-il capable d’autres performances que celles du rédacteur de ce billet mais l’interrogation mérite d’être partagée.


Sensé mettre les syndicats au pied du mur, sensé remettre la France au travail, imposer un service minimum dans les monopoles d’état il reçoit les plus obtus des représentant syndicaux et un torrent d’éloges au lieu des tombereaux de purin que ces gens sont accoutumés à déverser.


Existe-t-il une méthode Sarkozy, un moyen sans se déjuger de gagner à sa cause ses plus farouches adversaires ? On le saura bientôt. Et on sera les premiers à célébrer cette capacité à obtenir la reddition de ses plus virulents opposants en leur donnant l’illusion de la victoire. On appelle ça dans l’autre camp : le gagnant gagnant, le cercle vertueux ou quelque chose du même acabit.


Qui peut croire à l’innocence d’un secrétaire général de FO, à la connivence d’un patron de la CFDT  ? Certainement pas les lecteurs habitués de ce blog. Et si ce n’était qu’une astuce pour donner du temps au temps elle aurait rapidement un effet désastreux sur la crédibilité de l’hôte de l’Elysée.  Le mystère est entier car on n’ose pas imaginer que ses électeurs soient les dindons de la farce.


Alors on reste perplexe et on attend de connaître ce qui sortira in fine des négociations aussi bien engagées.

 

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 08:25

En cette veille de Pentecôte la question mérite d’être posée. Car si beaucoup a été dit sur cet avatar de la politique Raffarin, son illisibilité et le fiasco de son application, il reste, au-delà de cet indéniable gâchis, comme un relent de mal au cœur.


Le piètre résultat des premiers « lundis » a conduit à développer une formule à la carte, indolore pour les fonctionnaires et pour ceux qui bénéficient de RTT et supportée in fine par les salariés des PME et des toutes petites entreprises.


Pire, le pataquès d’un système à deux vitesses conduit à altérer la productivité des entreprises qui auront décidé d’être en activité le lundi de pentecôte. La double peine pour ceux qui vont travailler : c’est l’histoire d’une idée faussement généreuse, qui détournée de sa finalité ne contribue que marginalement au résultat escompté mais accroît les inégalités.


Puisque le temps est à la rupture, il serait sain qu’un homme sage remette à plat ce monument du bétisier national,  pur produit de notre technocratie. Retour à la journée chômée, puisque dans cette république laïque les fêtes religieuses ont encore droit de cité. Et suppression du 8 mai qui, à aucun titre, ne mérite d’être férié et honoré. Si les allemands refluèrent et finirent par capituler ce n’est pas aux armées françaises qu’on le doit, n’en déplaise à ceux qui nous installèrent tardivement dans le camp des vainqueurs.

 

 

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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 17:53

Ce ne sont que des salves d’avertissement. Mais le temps passe à l’orage et les tirs se font plus précis. D’abord le Japon dont on ignore s’il ne recèle pas le fruit d’une oeuvre présidentielle. Ce fut démenti et on ne peut escompter la publication du génotype chriraquien pour le comparer avec celui de tous les fils et filles de l’empire du soleil levant. Seul le sujet ou son géniteur pourrait briser l’omerta. !

 

Puis la découverte en sous produit de l’affaire Clearstream, d’indices d’un compte dans une banque japonaise ne cesse de susciter des échos que les dénégations indignées de l’ex président n’ont pas réussi à arrêter. L’affaire devient embarrassante quand on rapproche le montant du patrimoine déclaré par le chef de l’état à sa sortie de l’Elysée, le 16 mai, de celui de son entrée douze ans plus tôt : ils sont identiques. Qu’a t-il fait des sommes reçues à titre d’ancien maire, d’ancien député, d’ancien ministre, d’ancien… ..  situations qui pour chacune d’entre elles laissent à son titulaire une confortable retraite, sans parler de son traitement de président, alors que tout ses frais étaient pris en charge par le contribuable.  Où est passé l’argent ?

 

Ce pourrait bien être la question existentielle des dernières années de Chirac. Et les réponses qu’à ce jour le président a fourni sont bien peu acceptables dans l’enceinte d’une juridiction dont on imagine mal qu’elle se satisfasse d’un « abracadabrantesque » ou d’un « pschitt » présidentiel.

 

Alors l’assiégé s’organise et des fuites viennent à propos préparer l’opinion à une dérobade de longue durée. Jean Veil, le fils de Simone, est commis : il propose de mettre à l’abri son éminent client pour des raisons de santé. D’autres suggèrent de le mettre à la Santé pour qu’il y soit à l’abri.


Le feuilleton ne manquera pas de nous tenir en haleine. Mitterrand fut sauvé d’un désastre judiciaire par une maladie de longue durée. Chirac – en pleine forme - devra t-il attendre qu’une loi opportune éteigne l’action publique sur ses frasques financières ?

 

La réponse est chez notre président dont on sait tout le bien qu’il pense des amnisties !

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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 15:29

Il tient sa promesse, si tant est que de ne rien faire en soit une ! Il ne vous fera pas cadeau des PV récoltés pendant la période électorale comme cela avait été le cas pour ses prédécesseurs : dura lex, sed lex !

Et tant pis pour les contrevenants qui avaient « omis » de timbrer leurs papillons. Ils auront à payer l’amende et le supplément pour le retard de règlement. Pourquoi en faire cadeau à des délinquants ? Il y a ceux qui galèrent pour stationner en toute légalité, il y a ceux qui marchent, pédalent ou se transportent en commun, alors encourager les mauvais citoyens, les pollueurs resquilleurs qui plus est en les détaxant aurait été inconvenant.


La morale est sauve, les méchants sont punis, juste un peu plus aigris. Ils menacent de protester en votant : c’est d’ailleurs à cela que sert le bulletin. En donnant leur voix à Sarkozy, ils en ont pris pour 5 ans. Et puisque le président refuse l’amnistie aux petits contrevenants, il s’interdit – sous peine de sanction – de contrevenir à ses engagements : Il eut été bien avisé de se souvenir qu’il faut quelque fois faire table rase du passé, remettre les compteurs à zéro.

La morale n’en est pas moins sauve pour autant, dès l’instant où cet effacement des mémoires peut bénéficier à chaque citoyen aléatoirement, voire au président !

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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 08:49

Il y a une certaine candeur à susciter ce débat à la veille des élections. Mais puisqu’un ministre a levé le lièvre, les automobilistes qui se transforment en tortue à la vue des panneaux sont passés à l’offensive.


Quelle mouche a bien pu piquer ce sous ministre pour offenser à quelques jours des législatives le troupeau docile des électeurs qui s’apprêtait à voter UMP ?


Dans le contexte où tout conducteur sait que son permis ne peut résister longtemps aux soustractions de points infligés par les radars, prévenir qu’on ne préviendra plus de leur voisinage est quelque peu provocateur. Pour éviter de se faire piéger il n’est qu’à refuser un blanc seing à ce gouvernement. Et comme Mr Fillon fait obligation  à ses ministres d’obtenir l’onction du suffrage universel, ce candide Bussereau sera – espérons le, automobiliste mes frères -  désavoué.


L’avenir de cette proposition dépend des charentais dont Mr Bussereau fut l’élu de la 4 ème circonscription (Royan). On invite nos lecteurs électeurs de cette circonscription à prendre toutes les dispositions pour que les automobilistes aient toujours le loisir de tomber sur un panneau avant de franchir un radar. Faute de quoi ce sont des légions de piétons qui déambuleront demain sur le bitume de nos autoroutes.

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