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11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 08:56

On aurait tort d’y voir une manifestation de courage, cette vertu rare chez les hommes politiques, on se tromperait tout autant en considérant que cette mesure est aux antipodes de la démagogie ? Non, on nage en plein dedans.


Sachant que le salaire médian se situe à 1500€ il se trouve une grande majorité d’électeurs pour ne pas être concerné par le projet d’augmentation des impôts de ceux qui gagnent plus de 4000 €.


La mesure ne peut être que symbolique. Elle inopérante sur le plan économique, cela est démontré et Keynes et ses théories ont été, partout en Europe, remisées au rangs des fausses bonnes idées.


Alors que cherche ce pauvre Mr Hollande si ce n’est à monter la France qui « gagne » contre celle qui ne « gagne » pas assez. On est clairement en difficulté pour vivre avec 1500€, mais est-on riche avec 4000 ? Les millions de français qui atteignent ce seuil là n’en étaient pas conscients.


Ils remercient Mr Hollande de les en avoir informés !

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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 08:13

Et si ça pouvait marcher, et si travailler moins et distribuer plus amélioraient notre situation …alors de tous coté, du nord comme du sud, de l’est comme de l’ouest ils rappliqueraient pour copier, imiter le modèle français. Une gloire indicible pour les pourfendeurs de l’ordre libéral. Marx jaloux s’en voudrait d’avoir été cloné par l’avatar franchouillard de son modèle universaliste.


Le farniente c’est la solution pour en finir avec les excès de la consommation, avec les problèmes de pollution. Le hamac pour buller sera plus sympa que les transports en commun. Plus de stress et c’en sera fini avec la surconsommation de psychotropes, de tranquillisants dont les français sont les champions.


Que du bonheur, plus de tracas. C’est le monde MMA que nous propose les gauchos, récemment rebaptisés anti libéraux. Car quitte à abandonner les chimères de la croissance, du plein emploi et de la mondialisation ç’est le modèle authentique des gauchistes historiques qui nous amènera le plus sûrement vers le paradis écolo.


Nicolas Hulot recueille déjà 11% des intentions de vote sans être déclaré candidat. Qui peut douter que dans la démagogie ambiante il ne puisse convaincre une majorité de gogos.

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6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 21:42

Dans cette république laïque il s’est trouvé une tête de lard pour interdire…la soupe au cochon. C’est même un juge au Conseil d’Etat, statuant en référé, qui a pris le 5 janvier (dixit « Le Monde » cette ordonnance de toute première importance.


Les sans abri n’auront pas droit à la soupe au lard, monsieur Delanoé aura eu gain de cause. Pour ceux qui trouveraient cette mesure discriminatoire à l’égard d’une filière agricole qui en vaut bien d’autres, on précisera que c’est en raison de l’interdiction faite par certaines religions à leur pratiquant de consommer du porc que le juge a été saisi.


La justice se mêle à l’évidence de ce qui ne la regarde pas. Elle est prise en otage par des communautés qui impose par le biais de relais parfaitement hypocrites une lecture intégriste des textes religieux.

 
Qui s’en étonne, qui s’en offusque ? Que disent les Nicolas, Ségolène et autre Le Pen ? On aimerait les entendre sur ce sujet, mais ils préfèrent continuer à nous servir leur soupe fort fadasse qui gagnerait à être enrichie de quelques tranches de lard.

 

 

 

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 10:50

L’intention est louable. La récupération par Chirac à l’occasion de ses vœux d’une idée Sarkozienne réjouira ceux qui en seront les bénéficiaires et rassurera les 50% de français qui, selon les sondages, craignent de rejoindre le monde des SDF. Tout n’est-il donc pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Et la loi qu’on nous concocte en toute précipitation pour un « droit au logement opposable » devrait ôter de notre regard le spectacle affligeant de ces gens qui dorment dans la rue. Qui s’en plaindra ?


Mais où s’arrêtera la dérive ?


Car si le droit au logement devient opposable, il faudrait étendre cette obligation que l’Etat prend à sa charge au travail. Un droit au travail opposable, n’est ce pas la solution de tous ces problèmes ? C’est la perte de l’emploi qui précipite dans la précarité, dans l’assistanat, la désocialisation… Qui reprendra l’idée ?


Qu’attend Chirac pour clore son quinquennat par une brillante initiative, pour réduire la fracture sociale et annoncer un droit au travail pour tous ceux qui résident sur le sol français. Ils pourraient même choisir, leur niveau de poste, leur rémunération et surtout leur lieu de travail, évidemment à proximité de leur logement.


Ce que les sociétés communistes ont échoué à instaurer, un travail garanti par l’Etat, devrait figurer dans le programme de nos candidats.


Question, mais qui paiera la facture sociale ?

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1 janvier 2007 1 01 /01 /janvier /2007 16:52

Merci aux lecteurs de ces billets. Leur ténacité à consulter ce blog n’a d’égal que la constance de son auteur à vous livrer quotidiennement une petite analyse des travers de nos sociétés. 2007 ne devrait pas être avare en cocasseries de toutes sortes, l’approche d’une échéance électorale de premier plan fait sortir du bois les moins diserts des acteurs de notre vie publique. Pour aujourd’hui on se contentera de relever une phrase prononcée par Mme Royal lors de ses vœux.


"Je veux une nouvelle République qui soit au service des citoyens, et construite avec les gens, et avec la vie telle qu'elle est".


Qui  pourrait s’opposer à une pensée aussi élaborée, qui pourrait formuler une proposition inverse ?  Ségolène va certainement nous prodiguer au cours de cette campagne bien d’autres exemples de la vacuité de son projet. Mais félicitons la pour cet excellent début !

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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 21:27

Ils méritent d'entrer dans le livre des records, si ce n'est dans le Guinness book. On leur décerne sans conteste la palme du mauvais goût, de l'hypocrisie et de la tartuferie.


Ce record, c'est celui de la grève de la faim la plus brève jamais enregistrée. Et c'est tout à l'honneur de deux dirigeants de l'association « Don Quichotte » de l'avoir réalisé. Une grève de la faim d'une journée, pas même une diète, juste le temps d'une sieste et privé de souper !


« Le Monde » dont on connaît la capacité à mobiliser les bien pensants avait fait sa Une du 25 décembre avec la grève de la faim des Don Quichotte. Il oublia de nous dire qu'elle avait cessé dès le lendemain.


Pas un média qui n'ait versé sa larme sur ces deux charlots, pas un média qui ait battu sa coulpe pour s'être laissé rouler dans la farine. Au royaume des gogos les responsables de l'info de nos organes de presse ne risquent aucune concurrence : ils peuvent aussi entrer dans le livre des records. Et c'est au dessinateur Delize que nous laissons le soin de clore cette année.

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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 15:33

C’était début 2006, depuis elle a disparu. Elle avait créé l’angoisse, même un début de panique. Elle allait frapper, tombant du ciel là où on ne l’attendait pas. Elle se propageait depuis les Dombes, de poulaillers en poulaillers : les militaires étaient réquisitionnés, les pandores aussi mais elle se moquait des frontières ; Les médias avaient convoqué les experts et c’était aux plus diserts qu’on offrait les micros :

« Les victimes se compteraient en milliers pour les plus optimistes, en centaines de milliers, voire en millions pour es plus réalistes. La peste noire était évoquée qui avait éliminé près de la moitié de la population en ces temps moyennageux. »


On testait des vaccins, des anti viraux, les français comme dab étaient aux avant-postes de la recherche et le monde entier nous enviait. Cocorico, enfin presque car c’est de la grippe aviaire dont il s’agissait il y a tout juste un an.


Et puis trois petits tours et puis s’en va. D’épizootie, de pandémie, de catastrophe sanitaire il n’en est plus question. Le H5N1 avait beau n’avoir jamais muté les cassandre avaient affolé le bon peuple et les autorités – principe de précaution oblige – s’étaient mis au diapason.


Un minimum de réflexion, un minimum d’intelligence et les autorités auraient évité le  ridicule d’une mobilisation dont le grotesque sera certainement dépassé en 2007 avec la prochaine alerte. Mais on vous en parlera !

 

lire aussi  (publié le 27 février 2006)  La main de Dieu

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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 19:19

Souchon n’a pas imaginé une funeste issue. Mais le « tare ta gueule à la récré » remonte à Charlemagne, revu par Jules Ferry. Heureusement que dans toutes les communales ce défi ne suscite que plaies et bosses et n'enrichit que les marchands de mercurochrome. Hier à Meaux, l’issue fut fatale. Elle déclenche l’hystérie des média, relayée par des politiciens en mal de compassion.


C’est un accident, statistiquement une bagarre de gamins qui se termine en drame, il y en a quelques unes par an. Il y a cinquante ans, ce triste fait divers aurait été repris dans la rubrique « chiens écrasés » de la feuille de chou locale. Aujourd’hui il fait l’ouverture du J.T.


Et les politiques s’engouffrent sur l’émotion que le bon peuple ressent naturellement : le gamin de monsieur tout le monde aurait pu être la victime innocente de cette récré. Un sous ministre annonce une augmentation des budgets, l’opposition flétrit le manque d’effectifs, les syndicats expliquent que la surcharge de travail ne permet pas la surveillance des garnements.


Cet accident de préaux est déplorable. Sa récupération est indécente.

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 17:51

Cette fin d’année ne nous aura pas épargné son pesant d’informations cruelles, comme celle qui nous vient de Tripoli. En confirmant la condamnation à mort des infirmières bulgares le régime de Kadhafi prouve qu’il reste ce qu’il fut dans le passé : un Etat terroriste.


S’en prendre à des petites mains dont les scientifiques ont pu démontrer sans contestation qu’elles étaient étrangères à l’inoculation du virus aux enfants libyens, c’est une prise d’otage. Les condamner à mort après un simulacre de procès c’est l’équivalent d’une exécution sans sommation.


Les associations habituées à la défense des «bonnes causes » restent frileusement dans les starting blocks. Cette cause ne mobilise ni les militants de gauche ni ceux des droits de l’homme.  Il y a les bons et les mauvais dictateurs : pour un Pinochet voué au gémonies combien de Castro, de Kadhafi traités avec sympathie. Les tyrans de gauche sont respectables chez les droits-de-l’hommistes ! Ce n’est pas Mme Danièle Mitterrand qui contredira, elle qui a ses entrées à Cuba.


Alors qu’attend la présidente de l’association France Liberté qui se targue de défendre les causes justes pour prendre son bâton de pèlerin et partir plaider la cause bulgare auprès de son « pôte » Kadhafi ? Elle aurait enfin fait une B.A.

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 09:54

Ils défilent devant les caméras de télévision, une tente en arrière-plan. Engoncés dans leur parka, ils s’indignent vertueusement, ne décolèrent pas. Ce sont les gens du spectacle qui font leur cinéma. Le sort des SDF les concerne une fois par an, à l’arrivée des premiers frimas.


Coucher sous la tente au pont de l’Alma, c’est forcément insupportable. Alors ils pérorent qu’ils vont partager le temps d’une nuit blanche le nocturne des sans abris. On est voyeur chez ces gens là. Et c’est l’haleine fumante qu’ils interpellent ceux qui ne font rien pour les sans logis. Qu’attend-on pour leur donner un toit, un logement, mais que fait Sarkozy ?


Ils sont cinq cent, toutes les nuits, à dormir dehors dans Paris. Ils sont tombés dans la pauvreté, indigents mais fiers de leur passé. Ils méritent mieux que la compassion des faux derches. On a que mépris pour l’indécence de ces récupérateurs, ces habitués des Nuits Blanches de Delanoë.


Quand le soir tombe, blottis dans des cartons que le pinceau des phares des fétards sort du néant, ils vivent encore une nuit blanche… c’est une honte messieurs du spectacle, mais plutot que de squatter leur tente qu’attendez vous pour les héberger dans vos appartements ?

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